L’outil dont je ne pourrais plus me passer

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1. L’outil dont je ne pourrais plus me passer.

J’adore cet outil ! Il m’a aidé de façons que je n’aurais pas imaginées.

À tel point que j’aurais l’impression d’avancer à l’aveugle si je devais m’en priver maintenant.

Cet outil, c’est Toggl.💻

Ça fait près d’un an maintenant que je tracke 100% de mon temps de travail avec Toggl.

Avant pourtant l’idée de tracker tout mon temps de travail, en permanence me semblait une vraie prise de tête.😓

(Je ne le faisais que pendant des périodes d’1 ou 2 semaines, car c’est un super exercice que l’on fait notamment faire aux entrepreneurs qu’on accompagne dans Systemize).

Voici un tour d’horizon de tout ce que cet outil m’apporte :

1️⃣ Il m’aide à mettre de la conscience sur COMMENT je passe mon temps quand je travaille. Avant Toggl, c’était bien plus facile de passer trop de temps sur des petites tâches pas très utiles mais faciles à faire. Aujourd’hui avec Toggl, à chaque fois que je commence une tâche, je note sur quoi je travaille dans l’outil. Ça m’aide à choisir plus consciemment les sujets sur lesquels je passe du temps.📝

2️⃣ Il me permet de faire la différence entre ma plage de travail total et le temps durant lequel j’ai vraiment travaillé. Exemple : si je travaille habituellement de 9h à 17h en prenant 2h de pause déjeuner, je pourrais me dire « je travaille 6h par jour ». Mais en suivant mon temps avec Toggl, je me rends compte que je ne travaille que 4h pendant cette période, à cause de plein de petits moments de flottement non désirés qui s’insinuaient dans mes journées. Prendre conscience de ça m’a aidé à réduire mon temps de travail.🔍

3️⃣ En suivant le temps passé sur chaque projet de l’entreprise, je peux calculer le ROI (retour sur investissement) de chaque projet, voir lesquels sont les plus rentables et ajuster notre stratégie pour qu’on se concentre sur le 20-80 : les 20% de projets qui nous génèrent 80% des résultats financiers.📊

4️⃣ À la fin de chaque semaine, je peux mesurer concrètement le % de temps que j’ai passé sur mes priorités et le % de temps passé sur le secondaire (génial pour prendre du recul sur ses semaines et se rendre compte si j’avance sur les bons sujets).📈

5️⃣ Quand je suis en train de tracker mon temps avec Toggl, ça veut dire que j’ai une petite fenêtre dans mon navigateur qui m’indique en permanence depuis combien de temps je suis sur la tâche en cours, très pratique pour me pousser à me bouger le popotin et avancer quand je peux avoir tendance à tomber mes tendances perfectionnistes et prendre 3 fois plus de temps que nécessaire pour faire quelque chose.⏳

Bref, j’apprécie tellement que je pense rajouter une vidéo détaillée de comment j’utilise l’outil dans nos formations Décupler sa Productivité et Systemize.

À noter, j’utilise la version gratuite de l’outil, amplement suffisante pour moi. Clique ici si tu veux tester 😉

2. Livre que je suis en train de lire : « The Pathless Path » de Paul Millerd

Je suis à plus de la moitié du livre et j’adore ! Il offre une façon différente de voir le travail à travers l’histoire de l’auteur.🤩

Voici quelques passages que j’ai surlignés (que je vous traduis pour l’occasion, car le livre n’est disponible qu’en anglais pour l’instant) :

« J’ai suivi son exemple et j’ai créé une entrée quotidienne dans mon calendrier avec les priorités de ma vie. En premier sur la liste : santé. Ensuite, ma tête m’a dit de lister « carrière », mais mon cœur m’a dit de le lister en dernier. Cette simple décision a été mon premier engagement conscient à explorer la possibilité d’une vie qui ne serait pas centrée autour du travail. La liste finale comprenait 4 éléments : santé, relations, fun & créativité et carrière. Depuis 2013, cette liste apparaît sur mon téléphone à 8h30 tous les matins ».

« C’est le piège des carrières ambitieuses. Au lieu de penser à ce que tu veux faire de ta vie, tu optes par défaut pour les options qui sont les plus admirées par tes pairs«

« Ça vous surprendra peut-être qu’en Grèce, à l’époque d’Aristote il y a plus de 2000 ans, le travail était considéré comme un simple mal nécessaire. Le principal but de la vie selon les philosophes était « Eudaimonia » qu’on peut traduire par « bonheur » […]. Dans les mots d’Aristote « Plus il y a de contemplation, plus il y a de bonheur dans une vie ». » Aristote décrivait le travail comme « quelque chose de contraire à la nature… car c’est utile uniquement comme moyen pour obtenir autre chose ».🏛️

« Dans les années 1940, le philosophe Erich Fromm a résumé cette transformation en disant « dans les pays d’Europe du Nord, depuis le XVIème siècle, l’homme a développé un besoin obsessionnel du travail qui n’était pas présent chez l’homme libre avant ça« .

Ce livre montre à quel point le travail a pris aujourd’hui une place énorme dans notre société et tous les problèmes et incohérences que cela amène dans nos vies.

Il montre que cette place n’est pas une vérité absolue et que le travail n’a pas toujours été vu de la même façon à travers les époques.

À travers ça, il permet de s’autoriser davantage à « sortir du moule », à penser différemment, et à réinterroger la place que le travail a dans nos vies à chacun.

Et toi, est-ce que tu sens que le travail est à la bonne place dans ta vie ? Ou au contraire qu’il en prend trop ?🤷🏻‍♀️

👉Voici un lien vers le livre pour les anglophones 😉📖

3. Comment on s’auto-sabote parfois pour ne pas échouer

Dans l’un des épisodes de « Secrets de Coach » sur Netflix, on suit le parcours du français Patrick Mouratoglou, l’entraîneur de tennis de Serena Williams (rien que ça 😅).

Il y a un passage dans cet épisode qui m’a marqué.

Il y parle d’une tendance en apparence incompréhensible qu’il a remarqué chez plusieurs joueurs de tennis.

Lors de matchs (parfois très importants), certains joueurs foirent volontairement leur match. Ils ne courent pas après les balles, ils font de mauvais renvois, bref : ils font exprès de perdre.😵

Il s’est demandé ce qui poussait ces joueurs qui avaient pourtant tellement travaillé et sacrifié pour gagner ces matchs à les perdre volontairement.

Il a compris que ces joueurs ne cherchaient plus à gagner, mais à “sauver la face”.

Mouratoglou se met à la place des joueurs et explique : si tu donnes tout pendant un match et que tu perds quand même, qu’est-ce que ça dit de toi ? 🤯

Dans l’esprit des ces joueurs, le risque dans ce cas est qu’on vienne remettre en question leur talent, l’image qu’on a d’eux, qu’ils perdent confiance en eux.

Mais si à l’inverse, ces joueurs montrent très clairement pendant le match qu’ils font exprès de perdre… alors ils peuvent toujours (se) dire « okay j’ai perdu, mais je n’ai pas vraiment essayé ».

Si ce passage m’a tant marquée c’est parce qu’il m’a fait prendre conscience que moi aussi j’avais eu tendance à faire ça : ne pas vraiment essayer pour ne pas risquer d’échouer.

Et c’est typiquement le genre de choses qu’on regrette plus tard.😔

J’espère être plus vigilante à l’avenir pour le faire le moins possible…

Et toi, ça t’est déjà arrivé ?